
jeudi 25 novembre 2010
lundi 15 novembre 2010
mardi 2 novembre 2010
Dismal Swamp Canal
Le Dismal Swamp Canal porte bien son nom. Ça a vraiment l’air d’une swamp, l’eau est brune rouille. Nous avons deux écluses à faire dans le canal et ce seront les dernières que rencontrerons sur la route. La première écluse ouvre à peu près 3 fois par jour donc nous sommes plusieurs bateaux à attendre que ses portes ouvrent. L’éclusier s’avère être un personnage assez coloré ; il passe personnellement les amarres de tout les bateaux, il nous joue de la musique avec une conque pendant la longue et lente descente de l’eau étant donné que nous sommes 15 bateaux au total et il offre apparemment des biscuits qu’il cuisine lui-même à la première ouverture de la journée nous dit un habitué de cet endroit. Il nous avoue que 15 bateaux est son record en nombres de bateaux éclusés en même temps et prend aussi des photos comme la plupart des gens sur les navires. C’est aussi lui qui va nous ouvrir le pont qui se trouve un peu plus loin en sautant dans sa voiture. Étant donné le temps que l’éclusage a prit, nous dormons à un quai publique entre les deux écluses, au fait le seul quai, avec presque tout les autres bateaux alors qu’il n’y a assez de place que pour 4 ou 5 bateaux. Nous nous retrouvons donc tous attachés l’un à l’épaule de l’autre. Ce soir là nous faisons une petite fiesta sur le bateau d’Yves et nous découvrons, chez certain, des talents de danseur =).
Vers Norfolk
Nous reprenons la route en date du 20 octobre en direction de Norfolk que nous atteindrons en 4 jours. Solomons island est l’endroit où nous faisons notre premier arrêt. Daniel et Chantal y sont déjà ayant quitté Annapolis avec Yves et Françine une journée plus tôt que nous. On y passe une journée en attendant que les vents diminuent et on en profite pour faire nos courses avec des vélos que les gens de la marina nous prêtent. Solomons island semble être une petite ville et ses habitants sont très sympathiques. Nous passons la soirée en compagnie de Daniel et Chantal et l’éternelle question ; « Est-ce qu’on part demain ? » est à l’ordre du jour. Les météorologues prévoient des bons vents qui s’ajouteront au courant et à la marée avec lesquelles nous devrons jongler. Nous décidons de partir parce que sinon, nous devrions attendre plusieurs jours avant de sortir parce que la météo des prochains jours est encore pire. La journée est assez longue, 9 heures, étant donné les conditions. Les vagues montent jusqu’à 6 pieds et on a parfois l’impression qu’elles vont remplir le dinghy tellement elles paraissent hautes.
Nous nous ancrons à Deltaville auprès d’Yves et Françine en fin de journée. Nous passons le lendemain à cet endroit pour faire quelques bricoles sur le bateau et Françine et moi nous faisons un avant-midi beauté ; teinture… ÇA FAIT DU BIEN ! Nous nous sommes chacune trouvé une nouvelle coiffeuse lol. Du côté des gars ça va un peu moins bien. Je reviens sur le bateau et le moteur ne part plus. Olivier en beau % ?&*/$%$% ?, retire la roue pour ouvrir le panneau de bord sans trouver le problème et se pète la tête sur la barre en se relevant. S’en suit quelques mots d’église et c’est la fin ; le bateau est à vendre et nous rentrons à la maison. Encore des problèmes ! Toujours des problèmes ! On est découragés. On dirait que tout ce qu’il y a sur un bateau est fait pour briser. On a pas le goût de payer un autre mécano au gros prix pour ce faire dire que tout est correct et que ça brise encore par la suite, mais on n’arrive pas à comprendre le problème et le réparer nous même. Daniel, qui est électronicien de métier, vient finalement y jeter un coup d’œil un peu plus tard et règle le problème. C’était une connexion qui s’était défaite et il fallait juste replacer le fil. Ça a prit quelques minutes à réparer, mais ça nous a fait suer toute la journée, surtout Olivier. Bonne nouvelle par contre, nous poursuivons le voyage et le bateau n’est plus à vendre =).
Norfolk nous attend le lendemain. Nous avançons dans le port et traversons la base navale. Il y a plusieurs navires de guerre, de porte-avions et autres. Nous devons garder une certaine distance des embarcations militaires, soit 100 verges. Nous captons leurs communications sur la radio et c’est assez sérieux, comme Olivier le dit : « Les capitaines de navires d’armée, ça se prend au sérieux. C’est pas de la tarte ! » Plusieurs cargos rentrent aussi au port, des remorqueurs les rejoignent. On voit aussi un catamaran et un voilier pas rapport qui font de la voile dans ce trafic et qui traversent le chenail comme bon leur semble. Il faut être assez vigilant ici parce que ça bouge.
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