mardi 28 décembre 2010

La suite...jusqu'en Floride

Un  segment très agréable de notre voyage débute ici. Les longues journées de navigation débutant au levé du soleil nous récompensent enfin en nous amenant un peu plus de chaleur à chaque jour. Nous pouvons maintenant se permettre de ralentir la cadence pour observer le paysage et visiter un peu plus les endroits où nous passons. Charleston, en Caroline du sud, est l’une des villes que nous avons beaucoup aimé visiter. Nous y avons passé 3 nuits dans une marina où il devait y avoir 300 bateaux et la marina voisine devait en compter 400. C’est simple, les gens circulent en vélo sur les quais. Nous nous retrouvons entre plusieurs bateaux luxueux mais nous rencontrons aussi des gens vivants à bords sur des bateaux plus modestes. Le style de la marina nous donne un avant-goût de la beauté de la ville mais aussi de sa richesse, ce qui explique à la fois les « Live aboard ».
Nous prévoyons une panoplie de choses à faire, encore une fois, comme d’aller visiter les plantations, mais nous n’avons finalement le temps que d’en faire peu d’entre elles. Les rues de la ville ainsi que ses maisons sont tellement belles que le simple fait de s’y promener nous occupe pendant deux bonnes journées. La disposition des maisons et les portes d’entrées donnant sur une galerie ouverte de l’autre côté du mur nous ont surpris. Nous avons pris quelques photos qui sont dans l’album « Les Carolines et la Georgie » je crois.
Fut ensuite les bayous, les bayous et les bayous, pendant 5 ou 6 journées. On m’avait avertie que c’était long et plate parce qu’on serait dans le milieu de nulle part, mais j’ai finalement beaucoup aimé ça et Olivier aussi. C’était très calme et difficile de différencier les étendues d’eau des mangroves à l’horizon, du coup les bateaux qu’on apercevait semblaient se trouver dans les herbes. On a eu plusieurs journées ensoleillées et ça a commencé à être agréable de s’étendre sur le pont pour respirer l’air frais. C’est dans ces endroits que nous avons pu observer le plus de dauphins, il y en avait presqu’à tout les ancrages où nous sommes allés en plus du banc qui nous a accompagné une journée.

St Augustine, la ville la plus ancienne des États-Unis ou peut-être d’Amérique du nord (ça reste à vérifier) est la prochaine ville que nous avons visitée.  Ayant été colonisée par les espagnols, nous avons été surpris de voir ce type d’architecture aux États-Unis. Nous en avons aussi profité pour amener Laurick à la plage pour la première fois. L’eau n’était pas très chaude mais il y avait en masse de sable à manger... Et oui!
Notre prochain arrêt prolongé est à Vero Beach. En plus du soleil, de la chaleur et d’être contents de se la jouer à la Floridienne haha, ce point du voyage est marquant parce que c’est là que nous, les trois bateaux, nous séparerons. Nan Shan (Yves et Françine) s’en va à Fort Pierce pour y passer les deux semaines qu’Yves doit aller travailler, Qué Syrah (Daniel et Chantal) va se poster à Lake Worth pour y faire sa traversée vers les Bahamas et nous continuons notre route vers le sud de la Floride. En réalité, nous sommes partis le lendemain parce que nous avons du changer les batteries du bateau L. Nous en avons profité pour faire un petit souper d’au revoir avant de se quitter.

jeudi 9 décembre 2010

Un mois (et une semaine) plus tard...

Nous voici en Floride, 37 jours depuis notre dernier message publié et plusieurs miles, anecdotes, émotions et souvenirs plus tard. Comme vous vous en doutez surement, nous excusons le fait d'avoir négligé notre blog par nos semaines dernières bien chargées par la navigation, notre vie familiale et l'entretien Constant (avec un grand C) du bateau. Il serait parcontre bien malheureux de passer par dessus ses moments parfois intenses et drôles à la fois. Voici alors un petit résumé de cette partie de notre voyage.

Reprenons à la Caroline du Nord...
Lorsque nous sommes sortis du canal, nous sommes allés à quai, à la seule marina qui nous ont bien accepté parce que les autres étaient pleines. On devait y rester deux jours, pendant que des vents forts étaient annoncés. Notre séjour s'est un peu prolongé, parce que nous avons appris, trop tard, que le vent du Nord avait fait baisser le niveau d'eau dans la marina et que nous étions donc coincés. Assez découragés d'être pris au piège, nous avons fini par prendre ça avec un grain de sel et d'en rire. Cet incident nous a fait découvrir un petit patelin du nom d'Élizabeth City, ou il n'y a absoluement rien à faire lol. Nous avons rencontrer un couple du Massachussets avec un bébé plus jeune de deux mois que Laurick. Nous sommes restés surpris quand ils nous ont dit qu'ils avaient entendu parler de nous. Même si le vent était toujours nord le lendemain, nous avons décidé qu'il était temps de sortir du trou. Yves et Françine sont passer dabord et ils ont du labourer le sol pendant un bon moment avant de se décoincer. Nous avons servi de dessert étant donné qu'il nous manquait 8 pouces pour passer. Yves et Françine ont travaillé fort pour nous faire giter parfois à babord, parfois à tribord et ils devaient trouver le moyen de traverser les bateaux avec le cordage parce qu'il n'y avait pas assez d'espace pour leur dinghy.  C'est une heure plus tard que nous retrouvons notre liberté et qu'on est content de reprendre notre route.

Nous trouvons un quai pas très cher, on ne sait pas trop où... Nous faisons ENFIN un pump-out en arrivant à la marina. (Petite parenthèse: la marina d'Élizabeth City n'offrait pas de pump-out et 90 % des bateaux y étaient depuis des années sans jamais en être sortis. Vous pouvez donc comprendre qu'on a jamais pensé se baigner là! ) Comme Olivier me dit: "Bon ben on va s'enligner pour aller à notre quai!", un bateau d'à peu près 50 pieds arrive à toute vitesse et fonce dans le quai de service. Olivier dit: "Ouin, j'pense qu'on va attendre un peu!" Les deux pauvres hommes à bord ont du se reprendre par 6 fois avant de pouvoir accoster. Ils essayaient de lancer les amarres au dockmaster sur le quai mais les lignes tombaient à l'eau à chaque fois. C'était un bateau du Rhode Island. On a jamais compris comment ils ont fait pour se rendre jusqu'en Caroline du Nord vivants.

 Nous arretons tôt le lendemain parce que Nan Shan a des problèmes de moteur et nous avons perdu le contact de nos instruments de navigation. Pendant que les gars réparent encore les problèmes, Francine et moi décidons d'en profiter pour aller aux commissions parce qu'on sait que ça peut être long. L'homme de la marina nous dit que l'épicerie est loin et qu'il n'y a pas de taxi dans la ville. Il insiste pour qu'on prenne le cart de golf de la marina et c'est ce qu'on fait (voir photo). Nous nous rendons de peine et de misère à l'épicerie avec notre bolide sans freins. C'est dans ces temps là qu'on se dit: "Ouin, c'est ça les vacances, ça change de l'ordinaire", mais quand tu te fais dépasser par une van, c'est un peu épeurant.

Le lendemain a été assez fort en émotions. On s'est retrouvés dans la grosse "maudite" vague quand on est passé dans le coin de Cap Hatteras. La vague de 6 à 7 pieds nous frappait de côté pendant une heure environ. Ça a paru une éternité. J'étais en train de faire des hamburgers quand ça a commencé et je peux dire qu'ils ont pris le bord, ainsi que ben des trucs dans le bateau.

On a récupéré Qué Syrah sur notre chemin, eux qui n'étaient pas restés coincé à Élizabeth City étant donné qu'ils étaient tout près de la sortie de la marina.

Vient ensuite Camp Lejeune, où nous nous ancrons pour la nuit. Pour ceux qui ne connaissent pas cet endroit tout comme moi avant cette journée, Camp Lejeune est le camp d'entraînement des Marines. C'est très grand en superficie, tellement qu'on avait pas le choix d'y passer la nuit. J'étais assez anxieuse d'y être dailleurs! Dans notre guide d'ancrage, il est bien dit que les plaisanciers qui s'y trouvent peuvent être expulsés à tout moment du jour ou de la nuit et sans préavis pour des raisons d'entraînements militaires (avec des vraies balles). Lorsque nous sommes entrés sur le territoite, il y avait une pancarte avec comme écritaux: "Don't proceed when lights are flashing, live firing!" Nous avons rencontré des navires militaires vraiment bizarres et un char d'assaut qui avait sauté. Ça joue à la guerre pour de vrai. Rien de vraiment sécurisant quoi! Nous avons par contre passé la nuit sans être dérangés, fiou!

La suite à venir prochainement...

Fort Lauderdale

mardi 2 novembre 2010

Dismal Swamp Canal

Le Dismal Swamp Canal porte bien son nom. Ça a vraiment l’air d’une swamp, l’eau est brune rouille. Nous avons deux écluses à faire dans le canal et ce seront les dernières que rencontrerons sur la route. La première écluse ouvre à peu près 3 fois par jour donc nous sommes plusieurs bateaux à attendre que ses portes ouvrent. L’éclusier s’avère être un personnage assez coloré ; il passe personnellement les amarres de tout les bateaux, il nous joue de la musique avec une conque pendant la longue et lente descente de l’eau étant donné que nous sommes 15 bateaux au total et il offre apparemment des biscuits qu’il cuisine lui-même à la première ouverture de la journée nous dit un habitué de cet endroit. Il nous avoue que 15 bateaux est son record en nombres de bateaux éclusés en même temps et prend aussi des photos comme la plupart des gens sur les navires. C’est aussi lui qui va nous ouvrir le pont qui se trouve un peu plus loin en sautant dans sa voiture. Étant donné le temps que l’éclusage a prit, nous dormons à un quai publique entre les deux écluses, au fait le seul quai, avec presque tout les autres bateaux alors qu’il n’y a assez de place que pour 4 ou 5 bateaux. Nous nous retrouvons donc tous attachés l’un à l’épaule de l’autre. Ce soir là nous faisons une petite fiesta sur le bateau d’Yves et nous découvrons, chez certain, des talents de danseur =).

Vers Norfolk

Nous reprenons la route en date du 20 octobre en direction de Norfolk que nous atteindrons en 4 jours. Solomons island est l’endroit où nous faisons notre premier arrêt. Daniel et Chantal y sont déjà ayant quitté Annapolis avec Yves et Françine une journée plus tôt que nous. On y passe une journée en attendant que les vents diminuent et on en profite pour faire nos courses avec des vélos que les gens de la marina nous prêtent. Solomons island semble être une petite ville et ses habitants sont très sympathiques. Nous passons la soirée en compagnie de Daniel et Chantal et l’éternelle question ; « Est-ce qu’on part demain ? » est à l’ordre du jour. Les météorologues prévoient des bons vents qui s’ajouteront au courant et à la marée avec lesquelles nous devrons jongler. Nous décidons de partir parce que sinon, nous devrions attendre plusieurs jours avant de sortir parce que la météo des prochains jours est encore pire. La journée est assez longue, 9 heures, étant donné les conditions. Les vagues montent jusqu’à 6 pieds et on a parfois l’impression qu’elles vont remplir le dinghy tellement elles paraissent hautes.
Nous nous ancrons à Deltaville auprès d’Yves et Françine en fin de journée. Nous passons le lendemain à cet endroit pour faire quelques bricoles sur le bateau et Françine et moi nous faisons un avant-midi beauté ; teinture… ÇA FAIT DU BIEN ! Nous nous sommes chacune trouvé une nouvelle coiffeuse lol. Du côté des gars ça va un peu moins bien. Je reviens sur le bateau et le moteur ne part plus. Olivier en beau % ?&*/$%$% ?, retire la roue pour ouvrir le panneau de bord sans trouver le problème et se pète la tête sur la barre en se relevant. S’en suit quelques mots d’église et c’est la fin ; le bateau est à vendre et nous rentrons à la maison. Encore des problèmes ! Toujours des problèmes ! On est découragés. On dirait que tout ce qu’il y a sur un bateau est fait pour briser. On a pas le goût de payer un autre mécano au gros prix pour ce faire dire que tout est correct et que ça brise encore par la suite, mais on n’arrive pas à comprendre le problème et le réparer nous même. Daniel, qui est électronicien de métier, vient finalement y jeter un coup d’œil un peu plus tard et règle le problème. C’était une connexion qui s’était défaite et il fallait juste replacer le fil. Ça a prit quelques minutes à réparer, mais ça nous a fait suer toute la journée, surtout Olivier. Bonne nouvelle par contre, nous poursuivons le voyage et le bateau n’est plus à vendre =).
Norfolk nous attend le lendemain. Nous avançons dans le port et traversons la base navale. Il y a plusieurs navires de guerre, de porte-avions et autres. Nous devons garder une certaine distance des embarcations militaires, soit 100 verges. Nous captons leurs communications sur la radio et c’est assez sérieux, comme Olivier le dit : « Les capitaines de navires d’armée, ça se prend au sérieux. C’est pas de la tarte ! » Plusieurs cargos rentrent aussi au port, des remorqueurs les rejoignent. On voit aussi un catamaran et un voilier pas rapport qui font de la voile dans ce trafic et qui traversent le chenail comme bon leur semble. Il faut être assez vigilant ici parce que ça bouge.

dimanche 31 octobre 2010

Caroline du nord

9 jours à Annapolis

On est arrivé à Annapolis tout juste pour la fin du Boat Show :(. Il devait y avoir une vingtaine de voiliers du Québec dans Back Creek, la baie où nous nous sommes ancrés. On a fait plusieurs rencontres intéressantes, c'est toujours le fun  d'entendre les histoires et péripéties d'autres "boaters". Laurick est presqu'une attraction ici dans un monde de snow birds et plusieurs le prennent même en photo. Nous avons rencontré un couple dans la vingtaine, deux enseignants sans contrats de travail de Montréal, à bord d'un voilier d'à peu près 27 pieds qui allait acheter un moteur pour leur "dinghy". Un couple de Français partis pour 5 ans à bord d'un catamaran d'au moins 40 pieds. Il y a des bateaux de tout les genres et surtout pour tous les budgets, mais peu importe les conditions dans lesquelles on navigue, nous allons tous dans la même direction; les Bahamas. Je trouve que le fait de poursuivre le même but fait tomber les barrières de l'âge, des nationalités et aussi des classes sociales avec lesquelles nous vivont habituellement. Gros bateau ou ti bateau, on est tous dans le même bateau et content de s'en aller au sud!
Nous aimons beaucoup Annapolis. Les rues de la ville sont très belles et on passe du bon temps à s'y promener. On s'apercoit aussi que non seulement il y a plusieurs bateaux de grande valeur, mais aussi des maisons. Elles se vendent TRÈS cher et n'ont pratiquemment pas de terrain. Les gens se promènent en voitures de luxe et ont un petit look vestimentaire fraîchier à la limite.
Nous sommes bien heureux d'acceuillir Yves et Françine qui nous rejoignent enfin à Annapolis après presqu'un mois. Après avoir eu plusieurs pépins avec leur bateau, il ont décidé de clencher et ont fait un 36 heures pour nous rejoindre et aussi pour échapper à la mauvaise température annoncée. Nous allons souper au Chart House, un restaurant vraiment class avec un large menu de fruits de mer et de poissons très bien apprêtés. Les crab cakes du Maryland sont vraiment excellents! Je retire mes paroles contre les crab cakes et on se réconcilie avec tous les "crab pot" qu'on rencontre sur notre chemin.
On est parcontre un peu déçus du Power Boat Show. On y a passé le vendredi après-midi pensant faire des trouvailles pour le bateau, mais on est reparti avec seulement deux casquettes sur lesquelles on a fait inscrire le nom de notre bateau.
Ah oui...  j'ai aussi découvert une boutique de vêtements que je ne connaissais pas avant de repartir. Ça s'appele Anthropologie, c'est vraiment l'fun comme boutique, style bohémien un peu en -t-k j'ai trouvé des beaux morceaux.

dimanche 24 octobre 2010

Près du but

Nous partons de Cape May le dimanche 10 octobre, à 6h00 du matin, soit une demi-heure avant la levée du soleil. Nous devions passer sous le pont de la ville à marée basse car notre tirant d'air faisait un pouce de plus que le pont. Il a donc fallu être assez vigilants pour passer tous les "markers" (bouées et autres) très rapprochées les unes des autres, pour ne pas s'échouer. Nous sommes passés sous le pont sans problèmes après avoir arrêté de respirer et entendu un "tingggg" quand l'antenne radio a touché la petite lumière sous le pont.
Passé la baie du Delaware et le C&D canal, nous sommes arrêtés dans une petite baie très calme du Chesapeake après une longue journée de 12 heures. On avait aussi besoin de faire vérifier les batteries parce que le tableau de bord nous indiquait qu'elles ne chargeaient plus, ainsi que l'ampèremaître. 130 dollars plus tard, le mécano nous dit que tout est beau et qu'on peut repartir et c'est ce que nous faisons. Environ une heure plus tard, les batteries se déchargent et chauffent, ça commence à sentir l'acide. Olivier étaint tout et nous faisons notre journée sans instruments. Pour faire exprès, le moteur change de régime, on doit changer le filtre à fuel.
Nous rentrons finalement à Annapolis en fin d'après-midi. Le paysage de la ville est très beau. Impossible de compter le nombre de mâts de voiliers qu'on aperçoie, il doit y en avoir des milliers. On est bien heureux d'être rentrés au port.

Ça sent les vacances!

Une belle fenêtre météo nous a permis de reprendre la route. Destination suivante... Atlantic City! Sans avoir eu l'occasion de pouvoir visiter la ville, nous avons pu contempler son exhubérance de la petite baie où nous avons passé la nuit. Dame nature est avec nous; le soleil est de la partie, la température s'est réchauffée, on commence à observer des oiseaux typique de la côte est, bref ça sent les vacances. C'est dans cette ambiance que nous atteignont Cape May le lendemain. Nous sortons donc se promener en ville et allons souper entre amis. Premier restaurant où nous allons, où la poussette semble déranger, mais tant pis, on ne fait que passer et on ne va pas se priver. La ville est superbe avec ses "creek" et son architecture influencée du style Nouvelle-Angleterre, Victorien et des maisons pain d'épices à la fois. Nous aurions probablement beaucoup aimer y passer plus de temps comme l'a fait l'équipage de Qué Syrah, mais nous décidons de ne pas perdre de temps et de filer vers notre destination première; Annapolis.

Déjà un mois

Déjà un mois qu'on est partis! Le temps a passé si vite et en même temps on dirait que ça fait une éternité qu'on a quitté. Nous n'avons pas vu les deux dernières semaines passer tellement elles étaient chargées. Pas très reposant la vie à bord jusqu'à maintenant!
Nous avons finalement pu quitter New York après une semaine d'émotions fortes. Nous avons navigué presque à tout les jours dans la semaine qui a suivi. Une ville par jour. Nous sommes restés 2 nuits dans une petite ville de pêcheurs du nom de Manasquan sur la côte. C'était bien charmant et paraissait authentique pendant les premières heures jusqu'à  ce qu'on s'aperçoive que les poissons se vendent plus chers qu'à la maison et que les guédilles de homard étaient 20$ chaque. Ça coûte cher l'air salin et l'odeur de poisson! Manasquan nous réservait bien des surprises. Nous avons passé la première nuit ancré avec Qué Syrah à l'épaule. Après le bon souper de steack de thon que Daniel et Chantal nous ont préparé (et qui a du coûter plus cher que les lobster rolls), nous nous sommes aperçus qu'on avait pas mal bougé, donc que l'ancre n'était pas très bien prise. Olivier et Daniel ont donc partagé les quarts de veille pour surveiller le bateau pendant la nuit. Lorsque Daniel et Chantal ont pu aller s'ancrer plus loin le lendemain matin, ils étaient échoué. Ce fut notre tour de s'échouer pendant la nuit suivante. Nous trouvions bizarre que le bateau ne bouge pas. Il faut croire que le fond de l'eau était vaseux parce que ça nous a pris 3 tentatives pour bien s'ancrer de nouveau et encore... on chasait!

samedi 2 octobre 2010

Le calme APRÈS la tempête

  Wouhou, c'est samedi, il fait beau et la température s'est réchauffée. Les hermites peuvent enfin sortir du fond du bateau.
Les deux derniers jours ont été assez difficiles ici, surtout la première nuit. Des rafales de vent de 50 mph se sont ajoutées au vent soufflant déjà assez fort, au courant, à la marée... en bref, le résultat...un beau gros tourbillon avec le bateau qui fait un 360 degrees autour de son ancre en 2 minutes à peu près. Ce qui est surtout épeurant c'est qu'on n'est pas les seuls, deux autre bateaux sont dans la même condition que nous. Bang! Colision avec Que Syrah (nos amis)! Qui a frappé qui? Impossible de le savoir tellement c'est agité. Daniel et Chantal (Que Syrah) tentent d'aller s'ancrer un peu plus loin, problèmes avec l'ancre... À notre tour ensuite de se reprendre parçe qu'on chasse (l'ancre se décroche et s'accroche alors on bouge) vers la rive et le quai. Olivier s'attache pour aller lever l'ancre et je prends la barre. Les vagues sont tellement fortes que le bateau a de la difficulté à les confronter. Un marseillais ancré près de nous nous aide à se positionner avec la radio. C'est après plusieurs tentatives qu'on réussit à s'attacher solidement. C'est une nuit blanche que nous avons passée dans le cockpit à s'assurer qu'on ne bougeait plus. Une pluie torrentielle s'en suit comme on en a jamais vue, en-t-k à ce que dit Olivier (je dormais à ce moment =0 ). Le lendemain matin le vent se relève, mais nos amis nous avertir qu'ils ont vu deux moorings (ballons) qui se sont libérées alors on saute dessus. Enfin on est sécurisés et on peut dormir "presque" sur nos deux oreilles.
Le programme aujourd'hui; promenade dans Soho et souper au resto avec Daniel et Chantal. On relaxe! Ça va être bien de pouvoir jaser un peu des derniers événements. Surtout que Que Syrah en a aussi vu de toutes les couleurs ces derniers temps...

vendredi 1 octobre 2010

New York

Lac Champlain et Hudson

Accident

Galeries publiques et non répertoriées

Galeries publiques et non répertoriées

Première soirée à Manhattan

Nous sommes à New York depuis mercredi après-midi. La première journée était pas mal cool. On s'est dépêchés à se laver (lol) pour aller se promener dans Manhattan. On est ancrés à la 79th ave. Marina et assez proches de Central Park. Après une bonne marche (et un hot-dog sur le coin de la rue en guise d'appetizer) nous trouvons un restaurant de sushis sur Broadway. Écoeurant! Ça s'appele Ruby's food. Tout le monde est habillé pour sortir pendant qu'on nous trouve un coin assez grand pour notre poussette, mais c'est pas grave, pas obligé de manger du McDo parce qu'on a un enfant et on est rassasiés de sushis =).


Il y a plein de poussettes comme la notre ici. On en a compté à peu près 10 dans la première heure. Faut croire qu'on a une Graco New Yorkaise parce que sinon on ne voit que des Uppa Baby et des Bug a boo. Elles doivent se vendre moins cher qu'à Montréal. Plus personne ne se saluent ici contrairement à toutes les petites villes où nous sommes passés, ça ne nous dépayse pas de Mtl. Notre ambiance ici sont les vagues, les vents forts, les bateaux, le traffic, le train, les avions.... pas très calme quoi!


Le départ

Après plusieurs jours (mêmes semaines) de préparation; ménage, lavage, courses, réparations, instalations... et j'en passe, nous avons finalement quitté le Québec lundi le 20 septembre. Quelques jours après la date prévue mais bien heureux de laisser le quai derrière nous. Nous nous sommes ensuite arrêtés à Plattsburgh, cause de mauvaise météo, mais nous en profitons pour faire nos provisions et utiliser notre quai pour une dernière fois.  


De retour sur la route jeudi, nous avons un gros soleil et un vent doux qui nous accompagnent. Laurick aime beaucoup la balançoire que nous lui avons installée dans le cockpit et c'est tant mieux car il y passe pas mal de temps pendant qu'on passe les 13 écluses du canal Champlain. C'est à Whitehall, pemière écluse du canal que nous retrouvons un couple à bord d'un voilier qui s'en va aussi aux Bahamas, que nous avions rencontré à Saint-Paul-de-l'île-aux-noix. Nous nous suivons donc jusqu'à aujourd'hui (mardi) et probablement jusqu'à Manhattan que nous pensons atteindre mercredi soir.

  Laurick a aussi commencé à manger de la purée la semaine dernière et aime pas mal les courges. Certaines personnes que nous rencontrons sont surprises de voir que nous avons un petit marin de 6 mois (le 30 septembre), d'autres trouvent ça génial que nous puissont nous permettre ce voyage à notre âge (surtout le sien), mais chose certaine... ça attire lattention des gens alors nous, on pratique déjà pas mal notre anglais =).


Nous avons été retardés les 2 ou 3 derniers jours pour faire des réparations sur le bateau. En réalité, nous nous sommes arrêtés d'urgence dans le coin d'Albany après qu'un "bateau de James Bond" nous ait fait une vague de 6 pieds et que le mat qui tenait sur des chevalets nous soit tombé sur la tête. Le bateau a quelques dommages, mais il n'y a personne de blessé.